Au Centre Culturel Ibn Khaldoun, rue de la Liberté.
Cette salle se situe en contrebas du Minzah et présente des artistes généralement de la nouvelle vague, “bruts de décoffrage”, à l’aube en quelque sorte de leurs éventuelles lancées artistiques, loin surtout de toutes compromissions commerciales… Il y a chez Zohra Saidi des traces de cette “école de peinture d’Essaouira”, un art brut, tribal, primaire, de ces êtres venus de nulle part … Assemblage de couleurs violentes surlignées.
Cerise sur le gâteau, la place de la Kasbah, complètement dégagée, avec l’interdiction aux véhicules de s’y garer, voilà qui pourrait donner des idées à nos élites locales, la création d’un espace multi-culturel en plein air ? Comme la Place du Tertre à Paris et ses artistes peintres qui croquent le chaland moyennant rétribution !
J’oubliais … laissez-vous charmer par un club musical “Les Fils du Détroit”, un rien désuet, installé dans un rez-de-chaussée de maison, juste en face du Musée de la Kasbah.
Un groupe de chanteurs musiciens aux doigts de fée qui interprètent de la
musique arabo-andalouse comme on aimerait souvent en entendre… ailleurs ! Ça ne
hurle pas dans les chaumières, ces vieux messieurs dignes n’agressent pas le
chaland à coup de sollicitations financières, et proposent même aux passants de
s’installer en bout de salle afin de mieux apprécier ces anciennes complaintes…
Voilà encore une association qui devrait figurer sur les guides nationaux,
à protéger des injures du temps comme la prunelle de nos yeux ! C’est si rare
par les “mauvais temps culturels” qui courent la garrigue ! À déclarer pour le
moins “patrimoine national”…
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