A propos de l’exposition Mohamed Housti “Vues aériennes tatouées” au
restaurant Le Grand Comptoir à Rabat et autres expositions d’artistes marocains
qui puisent leur inspiration dans les motifs du patrimoine, notre ami Frédéric
Damgaard, historien d’art, nous adresse ce commentaire bien senti, ou
“comment faire feu de tout bois” :
“comment faire feu de tout bois” :
Bien des artistes en herbe, en manque d'inspiration, recherchent maintenant des trésors cachés au fin fond du puits de leurs ancêtres lointains. Pour l'instant, c’est un phénomène relativement circonscrit à l'art pictural marocain.
On n'a pas encore vu un Américain chercher son inspiration dans les signes et symboles, tatouages et scarifications des Indiens du nord de l'Amérique !
On n'a pas vu non plus un Français "pomper" son inspiration dans les gravures rupestres des grottes de Lascaux et autres lieux de cultures anciens. On n'a pas vu non plus un Scandinave s'inspirer des motifs et symboles de l'art des Vikings ou des Esquimaux.
La création artistique doit être création et non pas une "broderie sur un thème". Vaste sujet et vaste débat qui s'impose surtout dans les milieux artistiques marocains contemporains !”
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