dimanche 1 août 2010

VENTE aux Enchères à TANGER

Vente de l’entier mobilier de la propriété de «feu» le Général Beaufre à Tanger Villa La victoria Route de la Vieille Montagne Une bonne idée du Consul Général de France d’avoir autorisé cette vente dans les murs historiques de son Consulat à Tanger … 


Une nouvelle fois Maitre Aguttes Commissaire Priseur à Neuilly sur Seine (celui qui expédia la vente du mobilier de la Mamounia) dirigeait cette vente afin de procéder à la dispersion d’un beau mobilier, d'objets, de tableaux et gravures d’un bel ensemble dans son jus ! 30% tout de même en sus des enchères, c’est ce que coutera à chaque acquéreur les frais de Commissaire priseur et autres billevesées, la vente est menée en «euros» et payable entre autre en Dhs.

On remarquera un portrait de femme (un peu sévère) du 17 éme siècle au marteau 2.300 Euros, une paire de peinture représentant un couple daté du 18 éme siècle (restaurations à prévoir) 2.000 euros, une imposante et superbe tapisserie de la manufacture royale d'Aubusson daté du XVII éme siècle en parfait état de conservation représentant «Moise sauvé des eaux» qui ornait la salle à manger du Général Beaufre cédée à 3.800 Euros, une table d’époque Louis XIII (pas moins) au marteau à 320 Euros (belle affaire).

 A découvrir une commode à colonnes détachées 19 ème siècle en noyer clair marbre brèche cédée à 800 euros. A voir aussi un bel ensemble chambre à coucher «Biedermeier» deux lits jumeaux, commode deux chevets une banquette une paire d’armoire adjugé quasiment à la casse 1.500 Euros (la vraie affaire de cette vente !) et surtout à mon gout la pièce phare du catalogue : un bureau à cylindre en noyer fin époque Louis XVI adjugé 2.400 euros.
 La profession des antiquaires brocanteurs était représentée par Boubker Soussi qui tient la boutique d’objets d’art, tableaux et antiquités en face du Minzah Tanger, Bernard Liagre qui ouvre prochainement une boutique d’antiquités et de curiosités Rue Velasquez, le plus gros des acheteurs étant des particuliers le mobilier Napoleon III eut les faveurs d’un public averti (un bureau de pente en bois laqué noir adjugé à 900 Euros), Maitre Eric Pillon (le plus tangérois des Commissaires Priseur parisien) assistait aussi à la vente (en client cette fois ci).
 Ce n’est pas ici aussi, sans un pincement au cœur que l’on a assisté à cette vente ! Encore une demeure historique qui disparait … et un certain art de vivre avec cette touche à la française ! (n’en déplaise à certaines belles âmes cosmopolites !) … 

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