COMANAV & COMARIT même combat… Chronique d’un voyage en Espagne!
Une mer mauvaise
et  notre bon vieux  port de Tanger fermé pour intempéries,
direction donc Tanger Med et « vogue l’aventure, sinon la galère »!
Départ du  navire
« BATOUTA » battant pavillon Comanav, prévu à 09H30, prestement
enregistré (un bémol  de taille, l’employé la cinquantaine bien
tassée au stand COMARIT chargé de confirmer le billet, aimable comme une
« porte de prison » ni Bonjour, ni Bonsoir - Pardon de vous avoir
dérangé - ça commence bien ! Tous aux abris…  Passage de la
voiture sous un portique de rayon X  trainé par un camion des douanes,
permettant de repérer les sorties de produits exotiques … Normal! On en
redemanderait presque!  Çà nous éviterait dans l’avenir qu’on nous
colle une étiquette dont on se passerait bien! Contrôle effectué par des
douaniers aimables et expliquant aux voyageurs le but de la manœuvre, comme
quoi, bien emballé tout passe…
Arrivée sur le parking face au bateau
en attente d’embarquement!  02H15  au compteur … avant de
voir le bateau lever l’ancre : bof … Bonjour les rendez-vous à Algésiras!
Entre temps visite du bateau puisqu’il n’y a rien d’autre à faire que de tuer
le temps!  Boutiques obsolètes et de toute façon pas ouvertes pendant
le voyage , café & bar désuet délivrant un mauvais café s’apparentant à un
jus noir. 
Le pompon  certainement
est à décerner aux toilettes, à vous couper l’envie de procéder à ce pourquoi
vous avez fait le déplacement, les cuvettes sales et débordantes!  Les
ballets, bâches et seaux débordant d’eaux fangeuses jetés au fond des toilettes
…
En soirée retour au départ d’
Algésiras, avec le bateau « BANASA » battant pavillon Comarit ( de fait la
même entreprise que Comanav), départ prévu à 20 heures , finalement décrochage
des amarres à 22H15 : plus mort que vif avec une escouade de monstres qui
n’en pouvaient plus de courir et de sauter sur toutes les tables (les
parents affalés sur les banquettes ayant baissés les bras depuis longtemps)!
Pris en quelque sorte une nouvelle fois en otages… Toilettes toujours aussi
improbables!  
Personnel inexistant, bar ouvert…
pas de bière Flag mais une bière d’importation facturée « bonbon » en
euro (of les courses)… Et discussion sur le coin de table avec un employé de la
compagnie à qui je posais la question de ces retards à répétition?
Réponse : nous avons reçu des instructions, nous chargeons les bateaux «voitures
et camions» jusqu’à la gueule et ensuite seulement nous levons l’ancre… Tant
pis pour les horaires, tant pis pour les retards, tant pis pour la réputation
du Maroc en quelque sorte!
Je me rappelle à cette occasion
la réflexion d’un ministre du tourisme il y a de çà une bonne vingtaine
d’années -  les points d’arrivées et les points de sortie du
territoire marocain sont d’une importance capitale, un touriste garde en
mémoire son arrivée et surtout la façon dont il sort de notre pays ! –
Rayon Table à conseiller
Restaurant  CASA MARIA   Rue Emilio Castelat  N°
53  Algésiras
Afin de vous remettre de vos
émotions je vous conseille une table simple nichée dans un quartier calme
presque piéton, le Patron est de service, son Père surveille les opérations du
coin de l’œil, un menu « résident » à des prix tout à fait convenable! 
Un curieux potage de pomme de terre en morceaux, des haricots
blancs  avec des tripes, un copieux plateau  de jambon cru
et quelques tranches de vieux fromage,  un cocktail de fruit de mer,
pour suivre  un Roti de bœuf (tranché dans le rond de paris) accompagné
de légumes, un curieux « Revolto » de morue  avec des
œufs brouillés, un décoiffant « flanc chocolaté » en dessert… Un « Rioja »
rouge  de bonne facture 2008, le tout facturé « allegro con
vivace » 44 Euros ! Olé… Voilà qui tient drôlement bien la
route .
Comptez  200/300
Dh par personne

 
 
 
 
 
 
 
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