Pourquoi retournons nous dans un restaurant
chaque année ??? Sans doute parce qu’il est différent des copains!
Régulièrement on se détourne d’autres adresses interchangeables, même carte antédiluvienne,
même accueil standardisé et bien souvent surréaliste sorti d’un cul de poule! (on
vous annonce régulièrement à Paris une salle complète ou réservée alors qu’à 21 heures trois
tables se battent en duel, avec des serveurs au garde à vous grincheux à
souhait de surcroit).
Personnellement la posture de ces maisons BoBos me barbent
souverainement! Voilà pourquoi une visite « au pied de cochon »
de temps à autres me met en joie (même avec les défauts d’une grosse boite
comme celle-ci)! Serveurs bon enfant et un chouia arrogant surs d’eux, carte à
rallonge avec des suggestions du jour à la pelle (cher cher), une assiette
copieuse, bourgeoise et ne subissant pas les affres des nouvelles vogues de
cuisine…
Rien que du sérieux, respirant la solidité, sans prise de chou ni
hold up de carte bleue !!! Ce jour-là Six escargots de bourgogne de
belles grosseurs (délicieusement aillés, bonjour les dégâts
collatéraux), un vrai foie gras dans la série Brasserie avec ses toasts
briochés, une grassouillette Andouillette avec pédigrée du Boucher
accompagné d’une sauce à la moutarde ancienne de Meaux, une superbe tartare
maison préparé devant le chaland avec force déploiement de gestes amples du
serveur (du beau spectacle).
Pour arroser le tout un Beaujolais St Amour gouleyant à
souhait… Au final malgré une ambiance un peu formatée, une bonne
soirée parisienne…
Pour reprendre la formule maison « tous les chemins mènent au pied de
cochon ! » on dit même que nos amis chinois auraient investi financièrement
ces murs! Ou va-t-on!!!
Comptez 400/500 Dhs
par personne
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