Véritable quartier, solide sur ses jambes, le Gueliz a la cuisine toujours
aussi hasardeuse, elle eut du coffre naguère (c’était le seul centre d’intérêt
de Marrakech jusqu’aux années 90), chercha ses marques par la suite (c’est ici
que la nouvelle vague des restaurateurs « multi étoilés » se fit la dent
dans l’exotique et souvent le comique), le Gueliz flotte de nouveau aujourd’hui
« tendance parano’ improbable» (traduction Pipoule et vieille pies revenus de
tout)… Il vous reste dans le secteur « inoxydable » le Catanzaro
niché derrière l’ancien marché, dans une rue improbable, sans aucun éclairage
la nuit, un beau « coupe gorge ».
Notre première Edile municipale
a-t-elle mis les pieds dans cette venelle nuitamment ces derniers temps ???, je
sais bien qu’elle a d’autres chats à fouetter… mais tout de même, faudra-t-il
attendre qu’on détrousse le bon bourgeois?
En tous les cas une adresse à classer dans nos « belles et simples »
cantines! Le Père, la Mère, le Fils aux commandes de l’avion (et ici je
peux vous garantir qu’il y a un pilote derrière la caisse, les serveurs serrés
de prêt, la cuisine formatée, les deux pizzaiolos sur le fil du rasoir).
Rayon service, il virevolte, joue
du carnet de commande et (re)connaissance de la clientèle en prime. Dans une
carte bien ficelée quelques nouveautés (la patte du Fils Mehdi) et des
classiques sans maquillage ni intitulé ronflant que le tout Gueliz depuis
de nombreuses années apprécie…
Tâtez des pizzas ( les prix ont grimpés) mais c’est toujours un des meilleurs
rapport « qualité prix » de la place ,la salade César copieuse flanquée
des produits qui vont avec , le carré d’agneau ( un de mes plats préférés )
saisi à la couleur demandée, le filet de bœuf bien pesé à un prix « plus jamais
vu » sur Marrakech… la mousse au chocolat vraiment maison, le nougat glacé
dans la même veine .Bref inutile de chercher à Diable Vauvert… c’est encore et
toujours contre « mauvais vents et grandes marées» l’adresse
que je vous conseille! Surtout en ces périodes de fêtes ou les prix ont
tendance à exploser le portefeuille et affoler votre «pauvre banquier »...
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