vendredi 15 juin 2012

Restaurant La Pagode Tanger 3 rue el Boussiri


Resagro  Juin 2012

Il y a des restaurants comme çà qui vous tiennent en tenailles, entre « habitude » (voilà plus de 30 ans que cette maison existe) et  cuisine qui ma foi tient fichtrement bien la route dans un registre original  (vous pouvez croiser le gérant  qui fait vraiment ses achats au Petit Marché de la Rue de Fès chaque matin)…

Décor typique dans les tons rouges, estampes exotiques au mur, patron français, patronne vietnamienne, accueil charmant attentif et discret: ambiance feutrée et  apaisante alors que l’on se trouve en plein dans le « four » je veux parler du centre de Tanger qui étouffe un peu plus chaque jour sous les coups de boutoir d’une circulation diabolique! Pour se garer c’est le bouquet… Croyez-moi!

La carte détaille la ribambelle habituelle sur le thème du – canard – bœuf – poulet, les plats sont véritablement cuisinés sur place sans passer par d’horribles centrales d’achats asiatiques (çà va venir même à Tanger, c’est sûr, rien ne presse !).

Le produit servis dans l’assiette est  respecté: fraicheur et gout dans le registre « sucré – salé ». Je vous conseille cette belle salade vietnamienne (crudités, crevettes), des nems délivrés en quantité (pas grasses), un canard laqué copieux (pas vraiment dans la tradition) et un bœuf au soja parfait! Rayon dessert la « coupe Pagode » glace et fruits frais, le vin a des prix corrects (malgré l’augmentation scandaleuse des taxes et impôts depuis quelques mois et ce n’est pas fini me dit-on ?).

Service efficace et discret par des employés que je croise  dans les lieux depuis quelques nombreuses années, le Père cooptant bien souvent le Fils…

Voici donc une adresse à garder dans son carnet de bal ou l’on va déjeuner ou diner sans plus de façon, à deux ou à plusieurs!  

Un arrière-gout de notre bon vieux Tanger qui nous file entre les doigts malheureusement.

P.S  la vrai « Histoire du Canard Laqué ! » 

Morceau de choix la peau doit être croustillante et servie avec de fines crêpes de blé… Voici un met qui était réservé à la table de l’Empereur « du milieu »… D’où viennent les bestiaux? Elevé dans la campagne aux alentours de Pékin , le canard ( kaoya ) est d’abord  gavé comme une oie.

Après l’avoir plumé le volatile est alors pendu par les pattes, puis rôti au four. La peau (le meilleur du volatile) selon les connaisseurs doit être croustillante tandis que la chair doit rester fondante et juteuse… Pour un service dans les règles de l’art, il faut que la bête soit découpée en salle devant le chaland.

La dégustation commence en plusieurs phases, par des lamelles de peau avec des mini-crêpes, ensuite des petits morceaux de canard, un peu de sauce… Le bonheur ! Si je vous le dis. 

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