le Canard Libéré / Exigence déçue … Nous irons à Canossa !
Que ce soit la crise en Europe ou
aux USA, l‘instabilité sinon la volatilité de notre fréquentation
touristique, le recul des entrées sur le territoire en sont la preuve,
mais aussi une moindre fréquentation de nos nationaux… Nous
ne devons-nous laisser bercer d’aucune illusion!
A la lumière de plusieurs
statistiques nationales et internationales déjà connues et d’autres qui ne
sauraient tarder dans la foulée de la rentrée.
Nous ne devons pas attendre de
miracle pour l’exercice 2012, la situation nous enclin à un certain pessimisme.
Il y a tout d’abord une vision
globale qui semble t’il ferait « défaut », des changements qui ne
sont pas au rendez-vous, des signaux envoyés par nos responsables qui
pourraient inquiéter (augmentation des taxes et autres billevesées).
Tous ces éléments expriment aussi
le doute sur les capacités de nos grands groupes hôteliers étrangers ou nationaux
à peser sur le marché, d’influer sur le cours des événements! Alors que nous dansons
évidemment sur le volcan… Un ou deux groupes phagocytent le paysage!
Nous ne brillons, ni par
l’audace, ni par le dynamisme, l’hésitation dans l’action semble être plutôt le
maitre mot, le flou artistique: la règle… Ne serait pas
le moment de prendre le taureau par les cornes, remettre à plat notre modèle,
garder ce qu’il y a de bon, réformer sans barguigner d’autres secteurs (le
reclassement douloureux des normes de l’ Hotellerie en France est un exemple
typique de cette évolution qui ne se fera pas sans casser des œufs).
Relever les défis : assumer la
mutation des marchés, les habitudes de voyage des consommateurs, leur façon de
voyager «low cost », la réduction des temps de séjour, une plus grande
spécialisation des segments, tout cela exigera sous peu des réformes à mener de
main ferme qui ne tremblera pas ! Nous risquons une fois de plus de payer les
pots cassés de la mondialisation si nous n’y prenons garde, d’autres marchés
émergeants nous taillent déjà de belles croupières.
A vouloir conserver son « pré
carré » on risque d’y perdre la mise comme au poker menteur, et alors… les
sombres perspectives d’avenir qui se profilent à l’horizon obligeront que nous
le voulions ou non d’aller à Canossa!
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