Billet d’humeur
Sans pour autant donner raison à
tous ces restaurateurs et autres commerçants / Bazaristes qui refusent le règlement
par carte de paiement, il faut bien constater que la grande majorité qui
ont pris cette décision la motive par des taux de commission
appliqué par le Centre Monétaire Interbancaire (organisme national qui
gère les encaissements pour le compte des banques) de… 3
ou 4 ou 5 %, sans compter les délais d’encaissement à géométrie variable
parfois 2 ou 3 jours, sans compter les jours fériés …
Il faut aussi se mettre à la
place du commerçant, du restaurateur qui jongle bien souvent avec une
trésorerie aux abois… Attendre le bon vouloir de nos chers chers
banquiers! Qui ne manquent jamais d’appliquer des agios (avec ces fameux
jours de valeur), des frais de retard (comme s’il en pleuvait), d’envoyer
la fameuse lettre recommandée à 100 dh (que l’on ne reçoit jamais en
recommandé) pour dépassement de découvert « non négocié » ou mieux un
simple découvert de 50 ou 60 Dh. A la suite attendre aussi le bon vouloir de la
CMI (cerise sur le gâteau).
Les vrais gagnants dans cette
affaire sont les officines bancaires, à voir le nombre croissant qui ouvrent
« urbi et orbi », nous sommes dans la même configuration que la
France dans les années 80/90, l’Agence Bancaire remplace l’épicier,
le boucher de quartier! Les grandes surfaces, dupliquées des grandes enseignes
internationales étouffent le petit commerçant.
Inutile de s’étonner… on parle de
mondialisation et le Maroc serait épargné, nous y sommes et en plein
dedans !
Cà tombe bien la CMI organise
prochainement une grand-messe sur ses activités (financières)… à
Marrakech !
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