Chef de cuisine Julie Nebot
Ça c’est sur… « Les chiens ne font pas des chats » (digne petite fille
du Grand Père Robert Nebot qui fit les grandes heures de la restauration
à Temara à l’enseigne du Provençal dans les années 1950 /
1990) cette table tangéroise a fêté le 9 Juin dernier ses quatre ans
d’existence (déjà).
Un cran au-dessus parmi les
tables de la capitale du Nord, « la » cheffe est réellement
bien calée derrière son piano, la connaissez-vous? Certainement
si vous suivez mes chroniques dans d’autres colonnes… Elle peuple le
paradis des tables discrètes (même – l’Epoux – se tient à carreau en
salle et se pousse moins du col tout en retenue désormais…).
La salle « relouquée » affiche
une belle patine discrète (moquette sombre chinée au sol, mur dans les tons marron)…
En cuisine, un vrai Chef, de la technique, l’œil certainement rivé au produit,
quelques belles attentions comme ces « amuses bouche » recoupant
quelques suggestions du jour afin d’appâter le chaland.
Attention : ni poudre aux
yeux, ni caviar, du pur jus pro : comme ce duo de ravioles - au foie gras et Homard - ou ce
filet « Rossini » élémentaire vous avez dit « élémentaire »
juste saisi, la tranche de foie gras généreuse la sauce fond brun légère !
230 Dh Etourdisant de simplicité... Mais aussi des « calamarata » aux
petits encornets et poivrons marinés.
Voyez ce simple et délicat
Tartare de Bar 130 Dh, ou ce Dos de Turbot émulsion de coquillages 220 Dh…
Tâtez aussi de ce navarin d’agneau aux petits légumes 160 Dh et rayon dessert
de cette Gaufre briochée aux framboises chantilly et glace vanille 70 Dh,
les vins facturés sans esbroufe le Gris de Boulaouane 130 Dh, (rien que
du bonheur dirait ma voisine de palier !).
Voilà donc un restaurant
qui échappe toujours à l’emprise de la modernité et autre cuisine moléculaire
pour (mon) notre plus grand bonheur!
A noter que le restaurant restera ouvert en soirée pendant Ramadan.
Comptez 300/400 Dh par personne, au déjeuner un beau menu à prix doux 180
DH (entrée PP dessert)…
MarrakChef 2013
Ils étaient venus, ils étaient tous là !!! Belle affluence sous les
lambris dorés du Saadi au déjeuner de presse avec une foultitude
d’habitués des cocktails « pipoules » et autres thuriféraires…
Un vrai filon commercial ces concours de cuisine, cette veine
semble être le Graal du moment de la profession… en France comme
dernièrement au Maroc.
Ils étaient venus, ils étaient tous là !!! Belle affluence sous les
lambris dorés du Saadi au déjeuner de presse avec une foultitude
d’habitués des cocktails « pipoules » et autres thuriféraires…
Un vrai filon commercial ces concours de cuisine, cette veine
semble être le Graal du moment de la profession… en France comme
dernièrement au Maroc.
La recette : quelques pointures de l’hôtellerie locale, une star de
la télévision casablancaise, une Cheffe de cuisine à la retraite et en avant
Les Violons du bal! Cinq vrais Chefs pour le piment qui ont fait leurs
preuves par ailleurs et qui vont phosphorer sur deux axes : plat principal
et dessert sur le thème de l’Huile d’Argan, de la Feuille de Pastilla, du
Citron confit et l’eau de fleur d’Oranger.
De belles trouvailles, mes deux préférés Christophe Leroy qui a su nous
enchanter avec une simple Sardine farcie desarêtée aux herbes et au citron
confit très Maroc Touch; Fabrice Vullin dans l’exécution d’un grand
classique: un Suprême de pigeon de Bresse caramélisé aux épices de la Médina (tout
un programme net et sans bavure).
Pour la proclamation des résultats en soirée, changement de décor dans le
registre plus confidentiel au Riad Monceau charmant petit hôtel de charme à
deux de la place Jemaa el Fnaa en pleine Médina! Accueilli par l’organisateur
de ce festival et de son Epouse (propriétaire du Riad Monceau).
Belle messe professionnelle baignant dans une certaine auto satisfaction… Alors
que nous dansons tout de même depuis quelques mois sur le volcan avec un taux
de fréquentation en berne… Pourquoi pas?
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