
Encore quelques heures avant prendre une décision … Ne venez pas vous
plaindre après !
Plusieurs cas de figure à étudier… avant le grand saut.
La plus définitive « dire NON » à toutes les sollicitations,
vous allez peut être vous sentir seul sur votre canapé, d’aucun vous
affirmeront qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné (c’est ce que je pense)…
Prenez le contre-pied, soyez
original et passez le mur de la nouvelle année enfin « seul » ! Accompagné
d’un bon livre, ouvrez en même temps un grand cru et quittez la terre pour
quelques heures « zéro tracas » garanti !
La soirée en famille, un grand classique
Papa, Maman, Beau Papa, Belle Maman, les monstres (pardon les bambins) la
totale, tout ce qu’on aime pour passer d’une année à l’autre au sein du cocon
familial ! Presque le bonheur…
Avec les grands fondamentaux gastronomiques : le foie gras ( élevé au
Maroc évidemment ) cette année la St Jacques a le vent en pope (
d’importation ) , la dinde ( dite « Bibi » ) arrosée
longuement et amoureusement au four ( le Chapon a perdu de son lustre cette
année ) …
La soirée avec les copains
Pour cette soirée l’iceberg vous arrive droit dessus, la collision est inévitable,
les copains vont débarquer, la maison n’est pas prête, les courses n’ont pas
été faites, stop pas de désarroi existentiel … Tâtez d’une nourriture allégée
« bio » c’est la maladie des prochaines années ! Vous serez
ainsi « tendance »…
La soirée « SNOB »
Relisez le bouquin qui fait autorité sur le sujet intitulé simplement
« Petit Dictionnaire du Snobisme » par A. Moonen – Pour le réveillon,
écrit-il négligemment, vous le passerez sobrement avec 300 grammes de caviar en
provenance de la Mer Caspienne, du renne fumé, quelques bouteilles de Château
Margaux et une eau de source… suédoise !!! Naturellement…
Les conseils (comme chaque année)
Résumons nous, on se sustente d’abord de façon spartiate pour éviter toute
baisse de régime ! Pour cette longue nuit en perspective que je vous
souhaite « festive » comme dirait nos jet setteurs ! Entre nous
il s’agit de faire péter les plombs … sans couper le courant (sic)
Bon comme chaque année, nous voici au 31 décembre,
Pandore vous adresse ses meilleurs vœux ! (pétillants, décalés, souvent
insolents )
Produit de fête … le Saumon Fumé !
Plusieurs origines géographiques, sauvage ou d’élevage, de couleur orange
ou rose pâle, quelques pistes.
Le couleur, elle dépends principalement de la nourriture apporté au «
bestiaux », les irlandais à chair orangée , ceux en provenance de mer
baltique afficheront une teinte pâle , beige clair !
Provenance géographique Baltique ou Atlantique ?
Généralement nous sommes plus habitués au saumon fumé de l’Atlantique, plus
gras, plus fondant en bouche, c’est parmi cette provenance que l’on trouve les
hauts de gamme « Norvège, Irlande ? Ecosse ».
Les saumons du Pacifique Canada et Alaska ont une chair plus
pâteuse !
Sauvage ou Elevage ?
Ferme d’élevage souvent « bio » désormais qui offre une qualité
d’eau contrôlée et suffisamment d’espace pour nager , mais aussi saumon sauvage
qui a été péché en pleine mer , à de rares exceptions cette variété est
congelée tout de suite après la pêche .
Quid d’un bon saumon à l’œil nu ?
Un truc, même sous vide, un saumon trop gras se reconnait, si les filets
d’huile sont perceptibles dans l’emballage, vous oubliez ! Idem évidemment
s’il suinte sur l’étal de votre poissonnier préférer !!
Cœur de filet « quèsaco »
C’est la partie la plus molle et la plus gouteuse de la pièce centrale du
« bestiaux ». C’est ce qu’on appelle la coupe du Tsar…
chez Petrossian qui s’en est fait une spécialité.
Rayon « fumage » quel procédé ?
Essentiel... le « must » un fumage traditionnel à la verticale,
autrement dit à « la ficelle » ou à l’ancienne car ainsi
suspendu le saumon élimine ses excès d’eau et de gras !
Température de conservation
Pour le conserver correctement, il faut le stocker autour de 4 degrés mais
pas plus de trois semaines car même emballé sous vide ce poisson fumé perd vite
sa texture.
Rayon dégustation, ne pas le servir trop frais, sortez le donc du
frigidaire un bon quart d’heure avant de le servir.
Que boire avec ?
Outre la traditionnelle « vodka à l’herbe de Bison » chic et snobissime,
un verre de vin blanc offrant une belle vivacité, au Maroc un S de
Siroua ou un Volubilia Blanc, en France un Muscadet ou un Alsace genre Riesling
par exemple.
Et les Œufs de Saumon ?
Très en vogue grâce à leur jolie couleur orangée, cher
cher prélevé sur des saumons sauvages qui remontent vers l’Alaska,
jamais sur des saumons d’élevage…
Quid au Maroc des bonnes maisons !
Toujours « les Fumaisons d’ Essaouira » à Essaouira, une
belle maison sérieuse reprise par Sophie Deshayes depuis le décès de son Mari
cet été… laboratoire aux normes internationales, transport frigorifique et le
toutim !
Bon appétit …
Visite de fin d'année ...
Crochet à la Galerie Delacroix rue de la Liberté Tanger
Avec un bel accrochage des oeuvres d'un peintre " dans son temps " ...
Déjà exposé en 2006 je crois me souvenir voici de nouveau PEN'DU aux cimaises de la galerie de l'Institut français, félicitations à Najat Algandouri la dynamique et inamovible Directrice de cette Galerie... Affluence des grands jours pour le vernissage, quelques 150 personnes à vue d'œil dont beaucoup de plasticiens marocains qui avaient fait le déplacement !
A découvrir cette grande œuvre placée au milieu de la salle d’exposition, figurant un grand livre ouvert les pages en tôle, et un filet d'eau coulant , irrigant certainement l'œuvre de l' artiste ...
Une facette intéressante aussi de cet artiste à découvrir : ses gravures déclinant - chevaux et grandes bandes de couleur - . Du bien bel ouvrage en ses périodes troublées où l'on nous sert parfois (souvent) un brouet artistique sans intérêt ...
Le peintre, par ailleurs, joue sur les contrastes structurels et
chromatiques. En effet, certaines toiles sont un effleurement de couleurs, le
geste laissant presque au support son identité virginale afin que cette
matérialité demeure première et soit en coïncidence avec le sujet peint. Dans
d’autres œuvres, la récurrence des formes et des couleurs ne les enferme pas
dans une répétitivité.
Au contraire, leur construction défie toute répétition et creuse le regard,
car Pen’du apprivoise les figures du dehors en nous révélant leur intime
profondeur. Elles font irruption dans la toile par touches et par incidences
orientent ainsi le devenir de l’œuvre.
(texte tiré du catalogue)
Bio express
Yanick PEN’DU
Né en 1960 à Grenoble (France). Il vit et travaille dans le Finistère en
Bretagne. Diplômé des Beaux-Arts de Quimper en 1983, il réalise sa première
exposition à la Grande Masse des Beaux-Arts de Paris en 1985 puis ensuite à la
galerie Artcurial à Paris. Que Pen’du s’exprime en gravure, en peinture ou en
sculpture, les matériaux qu’il utilise, bâche, zinc, papier, bois, fer, bronze,
portent en eux la trace du temps.
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